• Plusieurs personnes m'ont contacté pour me demander des renseignements sur les cardiomyopathies. Voici un petit résumé de différents articles trouvés sur le net.

     

     

     

    Présentation d'un coeur normal

     

    Les cardiomyopathies sont des affections du muscle cardiaque (myocarde). Ce sont les maladies du coeur les plus fréquentes. Elles touchent près de 20 % de la population féline.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

     

    Il existe deux formes principales de cette maladie :<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    ·      Les cardiomyopathies dilatées : consécutives à une carence en taurine dans l'alimentation. Elles ont pratiquement disparues suite au développement de l'industrie alimentaire industrielle.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    ·      Les cardiomyopathies hypertrophiques : soit dites primitives si elles sont sans cause déterminée soit dites secondaires si consécutives à une autre affection ( hypertension artérielle, insuffisance rénale, hyperthyroïdie...).

    Kumy avait une cardiomyopathie hypertrophique avec obstruction (épaississement du muscle cardiaque gênant la circulation sanguine). Illustration ci-contre

    Les signes cliniques :<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

     

    ·      Essoufflement à l'effort, difficulté respiratoire, fatigabilité<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    ·      Anomalie auscultatoire : souffle au coeur, bruit de galop, arythmie<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    ·      Abattement, toux<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    ·      Vertiges, pertes d'équilibres, syncopes<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Attention, aucun de ces symptômes n'est spécifique d'une cardiomyopathie et ils peuvent se rencontrer dans d'autres maladies cardiaques.<o:p></o:p>

    Le dépistage : <o:p></o:p>

    Le diagnostic n'est pas facile à établir, le chat ne présentant pas nécessairement des symptômes apparents. C'est un examen clinique par le vétérinaire habituel (renouvellement des vaccins pour Kumy) qui permet d'établir une suspicion de trouble cardiaque par la découverte d'une anomalie cardiaque comme le souffle.  

    Il est alors vivement conseillé de procéder à un dépistage par le biais d'une échographie cardiaque.<o:p></o:p>

    Le traitement :<o:p></o:p>

    Il fait appel à des médicaments agissant sur la pression sanguine et le coeur, à des anticoagulants pour fluidifier le sang et limiter la constitution de caillot.<o:p></o:p>

    Attention : le chat est particulièrement sensible aux médicaments. Il n'est jamais bon de réaliser de l'automédication, le vétérinaire seul peut vous prescrire ce qu'il faut pour votre chat malade.<o:p></o:p>

     

     


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  • Diagnostic de sa maladie

    En novembre 2005, à la suite d'une visite de contrôle pour un renouvellement de ses vaccins, le vétérinaire remarqua un léger souffle au coeur.

    Kumy a un an et demi et, jusqu'à présent, aucun vétérinaire n'avait diagnostiqué ce symptôme.

    Afin de connaître la cause de ce souffle, une échographie est prévue. Le 23 novembre, le diagnostic tombe : Kumy souffre d'une affection myocardique hypertrophique symétrique et obstructive avec défaut de compliance ventriculaire gauche. Une périphrase barbare qui signifie que Kumy souffre d'une malformation cardiaque : c'est un épaississement plus ou moins important du muscle cardiaque. Elle est dite obstructive car elle gêne l'éjection du sang dans l'aorte. Ce rétrécissement est responsable de turbulences causées par l'accélération du sang à travers ces obstacles. Ces turbulences sont à l'origine du souffle cardiaque.

    Kumy est tout de suite mise sous un traitement lourd : Aspirine bébé tous les 3 jours et Amlor une fois par jour.

    Dans environ 6 mois, une nouvelle échographie doit être prévue pour définir l'évolution de la maladie : deux cas se présentent, une stabilisaton ou une aggravation.

    Kumy, adorable chat, ne posa pas de souci pour prendre ses médicaments tous les jours. Bien sûr, quand le réveil sonnait indiquant l'heure de son médicament, elle se cachait. Mais jamais elle ne m'a mordue ou griffée lors de la prise de ses médicaments.

    Kumy, une vraie crème, un amour sur pattes.

      


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  • Son arrivée<o:p></o:p>

     

     

    Mon appartement parisien était bien trop vide. Je savais qu’il me manquait une présence (et je ne parle pas de petit ami) ; Pour combler ce manque, j’avais eu recours à des substituts : des plantes, des poissons rouges. Mais ces solutions sortent de placebos ne pouvaient comblaient ce vide. Je pensais depuis longtemps à un chat, mais je croyais que mon appartement ne convenait pas à un chat et qu’il risquait d’être malheureux. <o:p></o:p>

    Mon premier pas vers l’adoption fut de proclamer auprès de mes amis mon désir de prendre un chat. Ma seconde initiative fut de laisser venir ce chat en laissant faire le destin.<o:p></o:p>

    Un jour, en Normandie chez une amie, j’ai rencontré Kumy. Chez une infirmière, trois chatons installés (2 femelles et un mâle) autour de leur mère m’attendaient. Et je n’ai vu qu’elle. Elle apparaissait tel que je l’avais imaginée. Kumy, adorable chaton noir et blanc de 3 mois avec ses patounes gantées. Quand je l’ai prise dans mes bras, j’ai su. J’ai su que je l’aimais déjà et qu’elle viendrait s’installer à Paris. J’ai su qu’une nouvelle histoire avait commencée. <o:p></o:p>

    De cette journée, le souvenir plein de tendresse reste la première nuit. Elle ne voulait pas dormir dans on panier par terre, mais elle était trop petite pour grimper seule sur le lit ; elle pleurait par terre. Alors je l’ai prise avec moi ; Dans le lit, elle venait se mettre au niveau de mes oreilles pour ronronner comme un petit diesel. Je ne crois pas avoir bien dormi ce jour-là. Mais finalement l’important, c’est qu’elle était maintenant avec moi. <o:p></o:p>


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  • Ses Cabrioles et Manies

    Les embuscades :

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    Tel un rôdeur ou un assassin dans un jeux de rôles, je la vois patienter devant une porte sachant qu’une personne est dans la pièce voisine et attendant que cette proie veuille bien sortir. Dès qu’elle perçoit un mouvement, elle s’embusque dans un petit coin et se jette dans les jambes du malheureux au moment où il sort, donne 2 ou 3 coups de pattes et s’enfuit comme une dératée, satisfaite de son petit effet.<o:p></o:p>

    La boxe :<o:p></o:p>

    Suite à un entraînement quotidien, dès sa plus tendre enfance féline, nous l’avons formé à la boxe. Elle se posait su son cul pour lui donner toute la stabilité requise et tel Rocky elle parait toutes mes attaques. Mais quand elle était lassée de ce petit jeu, elle se jetait sur mon bras toutes griffes dehors. <o:p></o:p>

    L’Eau :

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    Depuis toute petite, je ne l’ai jamais vu craindre l’eau ; c’était même le contraire. Voici quelques preuves. Quand je prenais ma douche, elle arrivait dans la salle de bains pour jouer. La première partie du jeu consistait à s’attaquer au rideau de douche quand le jet d’eau venait le bousculer. Ensuite, car le rideau finissait pas la gêner, elle s’attaquait directement au jet d’eau, comme on le voit si classiquement avec les chiens qui cherchent désespérément à mordre l’eau. Pour le bain, je me sentais comme Cléopâtre avec mon propre testeur de la température de l’eau, Kumy s’installait sur le rebord de la baignoire et trempait sa patte et cherchait quelque chose que jamais elle n’a ramenait à la surface. Enfin lors de jours caniculaires, nous avions recours pour la rafraîchir à un outil que certains chats considèrent comme une punition : le vaporisateur. Quand elle avait chaud, elle s’étendait sur le flanc et nous la vaporisions allégrement d’eau. On aurait dit qu’elle avait recueilli la rosée du matin sur sa fourrure.

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    Le rituel du soir :<o:p></o:p>

    Chaque soir quand je me mettais sous ma couette, il se passait invariablement les mêmes évènements : à peine allongée et recouverte de la couette, elle arrivait à pas de loup, pupille dilatée prête à jouer. Son jeu ? Se jeter sous la couette toutes pattes en avant pour m’attraper ou du moins me toucher.<o:p></o:p>

    La spéléologie :<o:p></o:p>

    Notre canapé est fait de coussins amovibles ; Kumy aimait à s’immiscer entre ces coussins et s’enfoncer dans les profondeurs du canapé pour récupérer souris, balles, bouchons… Cette descente se faisait parfois à la verticale, les pattes arrière gesticulant à l’extérieur du canapé.<o:p></o:p>

    Les plantes<o:p></o:p>

    Kumy aimait les roses, non pour les sentir mais bien pour effeuiller les boutons,. A la fin, mon beau bouquet ne ressemblait plus à rien, ce n’était plus qu’une réunion de tiges ! Mais cette passion dévorante des fleurs devenait une obsession pour le bronzai. Pauvre bronzai qui à la fin avait perdu feuille, branche car elle adorait le mâchouiller.

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